Padre Pio
La bilocation
On parle de bilocation lorsqu'une personne est aperçue ou prétend être présente simultanément en deux lieux distincts.
Dans le christianisme
L'Église catholique romaine reconnaît l'existence du phénomène en général mais rarement en particulier.
Pour elle, le phénomène peut venir aussi bien du bien que du mal et elle n'en fait donc pas un critère.
Concernant des saints ou mystiques, l'Église catholique reconnaît quelques cas de bilocation chez (Padre Pio,
Marthe Robin, Joseph de Copertino, María de León Bello y Delgado,
Ursula Micaela Morata ou Yvonne Beauvais - en religion Mère Yvonne-Aimée
de Jésus du couvent de Malestroit), mais non seulement n'en fait pas
une preuve de sainteté mais n'y voit même qu'un événement spectaculaire
mais secondaire. Seule compte l'héroïcité des vertus pratiquées
(chercher à pratiquer la sainteté jusqu'à l'héroïsme si nécessaire).
Source :
La
bilocation consiste en la capacité de se trouver simultanément à deux
endroits différents : dans un lieux avec le corps, dans un autre avec
l'esprit revêtu d'une image corporelle.
Le
don de bilocation de Padre Pio se manifestait aussi parfois en rêve ou
par sa voix. Beaucoup de ses fils spirituels et aussi des personnes qui
ne connaissaient pas le Padre Pio ont pu s'en rendre compte. Des
personnes entendaient distinctement sa voix qui donnait un conseil,
faisait un reproche...
Témoignage de Padre Pio sur la bilocation
La
veille de la fête de Saint Antoine de Padoue, Padre Pio entendit les
capucins, du couvent Sainte Marie des Grâces de San Giovanni, discuter
sur la bilocation de Saint Antoine qui étant à Padoue, se serait trouvé
en même temps à Lisbonne pour y défendre son père devant la tribunal.
Un capucin disait : "Peut-être ces privilégiés du Seigneur ne se rendent-ils pas compte quand se produit la bilocation".
Padre
Pio lui répondit : "Bien sûr qu'ils s'en aperçoivent ! Ils savent où
ils vont et ce qu'ils vont faire ; ils ne savent pas s'ils se déplacent
avec le corps ou seulement ou en esprit, mais ils sont conscients de ce
qui se produit."
Naissance de la marquise Giovanna Rizzani
La marquise Giovanna Rizzani naissait à Udine le 18 janviers 1905.
Sa mère avait accouché à l'improviste : elle se trouvait dans la cour du palais tandis que son mari mourait dans une chambre.
La dame a toujours dit qu'elle avait vu un jeune capucin inconnu pendant qu'elle accouchait.
A l'époque Padre Pio n'était pas encore Padre, il se préparait à le devenir au couvent de Sant'Elia à Pianisi.
En février 1905, il écrivit à son confesseur :
"Il
m'est arrivé il y a quelques jours un fait insolite. Tandis que j'étais
dans le chœur avec frère Anastasio -c'était le 18 du mois dernier à 23
heures environ- je me suis soudainement retrouvé dans une noble demeure
où un père mourait pendant la naissance de sa fille. La très Sainte
Vierge m'apparut alors et me dit : "Je te confie cette créature. C'est
une pierre précieuse à l'état brut : travaille-la, polis-la, rends-la la
plus brillante possible car un jour je m'en ornerai. Ne doute pas,
c'est elle qui viendra vers toi mais avant tu la rencontreras à Saint
Pierre". Ensuite je me suis de nouveau retrouvé dans le chœur".
Sa mère étant veuve, la petite Giovanna partit pour Rome où elle grandit et fit ses études.
Un
après-midi de l'été 1922, Giovanna alla visiter la basilique Saint
Pierre avec une amie. Elle doutait de sa foi et souhaitait se confier à
un prêtre.
Elle n'en trouva pas, la basilique allant fermer ses portes une demi-heure après.
Pendant qu'elle regardait un monument, elle vit un frère capucin qui était prêt à l'écouter.
L'entretien
eut lieu dans le confessionnal. Giovanna était tellement stupéfaite
qu'elle attendit avec son amie que le frère sorte du confessionnal pour
lui demander une nouvelle entrevue mais le frère avait disparu.
L'été
suivant, Giovanna entendit parler de Padre Pio, le frère aux stigmates
pour la première fois. Elle se rendit à San Giovanni Rotondo pour le
connaître.
Quand ils furent face à face, Padre Pio la regarda et lui dit en souriant :
"Giovanna, je te connais. Tu es née le jour de la mort de ton père".
Padre Pio la confessa le jour suivant et elle découvrit que c'était lui le capucin de la basilique Saint Pierre.
Quelques
années plus tard, Giovanna devint tertiaire franciscaine et Padre Pio
désirait qu'elle s'appela Jacopa, du nom de la noble matrone romaine qui
eut le privilège d'assister à la mort de saint François d'Assise.
Il lui dit : "Rappelle-toi, tu assisteras à ma mort".
En septembre 1968, elle vint à San Giovanni Rotondo et vit Padre Pio qui la confessa et lui fit une nouvelle prédiction.
Dans la nuit du 22 au 23, Giovanna se trouvait dans une chambre d'hôtel avec une amie, elle assista à la mort de Padre Pio.
Par
la suite, elle put décrire sa cellule, les personnes qui l'entouraient
et ses derniers instants. Padre Pio lui avait transmis ses dons de
bilocation et sa dernière prédiction s'est ainsi réalisée.
Le général Luigi Cadorna
C'est
pendant la guerre que se situe un événement raconté par le général
Luigi Cadorna. Le 24 octobre 1917, suite à une attaque surprise des
Autrichiens et des Allemands ayant percé les lignes italiennes et causé
le désastre de Caporetto (Kobarid), il fut limogé. Retiré au palais de
Zara, à Trévise, très marqué par sa défaite, il décida d'en finir et,
s'apprêtait à tirer le coup de revolver fatal, lorsqu'il vit soudain
entrer dans son bureau un moine capucin qui le convainquit de ne pas
attenter à sa vie. Une fois le religieux reparti aussi soudainement
qu'il était apparu, Cadorna sermonna les gardes en faction, leur
reprochant d'avoir laissé passer sans l'annoncer un moine inconnu de
tous. Les soldats jurèrent qu'ils n'avaient vu personne entrer ou
sortir ! Plusieurs années plus tard, le général voyant une photo de
Padre Pio dans un journal, reconnut le capucin qui lui avait sauvé la
vie par des paroles de réconfort, un soir de novembre 1917.
Le carabinier Michel Ciavarella
-
Michel Ciavarella raconte que l'année où la statue de l'Immaculée
Conception était portée de maison en maison pour y rester une journée,
il demanda à Mr le curé de la recevoir chez lui qui accepta.
Michel Ciavarella demanda alors au gardien du couvent de lui envoyer un père de la communauté pour faire une petite exhortation.
Ayant
eu une réponse négative du gardien du couvent, Michel Ciavarella s'en
plaignit à Padre Pio qui lui dit : "Sois tranquille, quand la Madone
sera chez toi, j'y serai, moi aussi, en esprit".
Padre
Pio tint parole. Quand on apporta en procession la Madone à la maison
de Michel Ciavarella, on sentit un parfum, signe invisible de la
présence de Padre Pio.
-
Michel Ciavarella raconte que sachant que Padre Pio se rendait parfois
en bilocation chez ses fils spirituels, il le pria de venir chez lui à
Montaquila où il demeure.
Padre Pio lui répondit : "Tu dors trop profondément la nuit et tu ne vois pas ceux qui passent près de toi !"
Souffrant à ce moment là d'un mal de rein, il profita de cette rencontre pour lui recommander de prier pour sa guérison.
Quelques
jours plus tard, Padre Pio se présente à Michel, il s'approche de son
lit et se met à frotter ses reins avec les nœuds de ses doigts. Il
frottait si fortement que Michel se mit à pleurer. Sa femme réveillée en
sursaut lui demanda des explications.
Michel Ciavarella dit à son épouse : "Padre Pio est venu et m'a frotté les reins".
Nerita Melotti de Bologne
Nerita
Melotti vit Padre Pio en rêve qui lui demandait où elle avait mal.
Nerita était allongée depuis 2 ans suite à un grave accident de la
colonne vertébrale. Padre Pio lui annonça sa guérison pour le lendemain.
En effet, elle se leva le lendemain à 18 heures et fut complètement
guérie.
Marika Zanotti
Marika
Zanotti était alitée, paralysée depuis plusieurs mois. En rêve, elle
entendit Padre Pio qui lui disait : "Lève-toi et marche !".
Elle
avait aussi reçu une photo de Padre Pio qui lui avait été envoyée de
San Giovanni Rotondo par deux amies qui étaient allées prier Padre Pio
d'obtenir sa guérison.
Marika se leva et marcha.
Signora Devoto de Gênes
La Signora Devoto était très malades, les médecins avaient décidé de procéder à l'opération pour lui amputer une jambe.
Une de ses filles qui était seule dans la chambre pria Padre Pio pour que l'opération fut épargnée à sa mère.
Tout à coup, elle vit qu'il la regardait sur le seuil de la chambre.
Elle l'implora à genoux : "Oh ! Père épargnez ma chère maman !". Il la regarda et dit : "Ayez patience pendant neuf jours !".
Le
lendemain, elle demanda aux médecins de bien vouloir attendre. Ils
essayèrent en vain de la convaincre. La famille qui voyait l'état de sa
mère se dégrader de jour en jour, insista aussi mais ne put la faire
changer d'avis, elle attendrait 9 jours comme Padre Pio le lui avait
demandé.
Le dixième jour, les médecins examinèrent la patiente et constatèrent avec stupéfaction que la jambe était complètement guérie.
Emma Meneghello
Cette pieuse jeune fille de 14 ans souffrait d'épilepsie.
Un après-midi, Padre Pio lui apparut tandis qu'elle priait, il lui sourit et elle se sentit guérie.
Demandant
au Père un signe de sa visite, il posa sa main sur le drap de son lit,
et quand il disparut, elle vit 5 croix sanglantes sur le drap.
La famille a conservé ce précieux souvenir.
Giacomo Calice
Pietro
Calice, était allé voir Padre Pio pour obtenir la grâce du retour de
son fils Giacomo qui faisait partie de la légion étrangère.
Padre Pio lui dit que son fils rentrerait s'il priait Dieu avec beaucoup d'amour et de confiance.
C'est ce qui arriva....
Une
nuit, tandis que le soldat Giacomo montait la garde dans un poste
avancé et sentait peser sur lui la solitude, un homme lui apparut.
Celui-ci
le rassura et l'invita à le suivre. Il le conduisit jusqu'à la côte, où
un trabac l'amena à Marseille ; de là le soldat rentra en corse, sa
terre natale.
Quand Pietro montra la photo de Padre Pio à son fils, celui-ci s'écria : "Mais c'est l'homme qui m'a conduit dans le désert !"
Mgr Spinosi
Mgr
De Rienzo, de Benevento, raconte qu'en 1921 Mgr Spinosi était mourant
et qu'il passait beaucoup de temps à son chevet. Que le 18 juillet,
Padre Pio entra dans la chambre et le pria d'aller se reposer un peu et
et qu'il passa une demie heure auprès de l'évêque qui l'avait ordonné
prêtre. Il le prépara au grand voyage et l'assista durant son agonie.
Cependant le 18 juillet 1921, Padre Pio n'avait pas quitté son couvent de San Giovanni Rotondo.
Ce jour là, il était en même temps en deux endroits à la fois.
L'évêque de Benevento mourut le 18 juillet 1921.
Les aviateurs
Des
pilotes de l'aviation anglo-américaine racontent que lorsqu'ils
survolaient le Mont Gargano pour exécuter des bombardements, ils
voyaient un moine dans le ciel, qui avec ses mains blessées, leur
interdisait de jeter leurs bombes.
Alors que les villes des Pouilles subissaient des bombardements, aucune bombe ne tomba sur la cité de Padre Pio.
Après
la guerre, les aviateurs en se rendant à San Giovanni Rotondo,
reconnurent en Padre Pio le Frère qu'ils avaient vu pendant leur vol.
Source : ©La lumière de Dieu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire